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Présentation de l’A.N.R.E.P.

dimanche 23 novembre 2008, par Dominique BARBIER

Association Nationale de Recherche et d’Etudes en Psychiatrie

L’A.N.R.E.P. est une jeune association qui n’a même pas 10 ans d’âge, durée qui permet à peine de rendre commercialisable un whisky !

L’A.N.R.E.P. a pour but :
- de favoriser les échanges culturels dans le domaine de la psychiatrie,
- de participer à la recherche médicale, clinique, pharmacologique, épidémiologique et épistémologique,
- de développer des actions de formation, d’évaluation et de partage des connaissances.

A ce titre,
* elle est agréée comme organisme dispensant de la formation continue
* s’est fédérée avec l’Association Française de Criminologie,
* est en cours d’affiliation avec la Fédération Française de Psychiatrie.
* Elle tisse peu à peu des liens privilégiés avec l’ I.N.S.E.R.M., le C.N.R.S., la Haute Autorité de Santé et l’O.M.S.
* Elle poursuit son action de mise en réseau avec différents centres universitaires dont Paris, Lyon, Marseille, Nîmes, Reims, Amiens et Aix en Provence.
* Elle compte de prestigieux parrains et marraines qui font partie des membres d’honneur de notre association :
- le Professeur Sophie de MIJOLLA-MELLOR,
- le Professeur Martine DAOUST,
- le Professeur Liliane DALIGAND,
- le Professeur Jean-Michel AZORIN,
- le Professeur Jean-Louis BALMES,
- le Professeur Boris CYRULNIK,
- le Professeur Jean-Marc ELCHARDUS,
- le Professeur Jacques FABRY,
- le Professeur Henri LOO,
- le Professeur Jean-Pierre OLLIE,
- le Professeur Charles Siegfried de PERETTI,
- le Professeur Michel REYNAUD,
- le Professeur Jean-Didier VINCENT
- et les regrettés Georges LANTERI-LAURA et Edouard ZARIFIAN.
Une place à part, parmi eux, doit être réservée à Pierre TRUCHE, 1° Président Honoraire de la Cours de Cassation, qui a toujours suivi avec une amicale assiduité amusée les travaux de notre association.

* L’A.N.R.E.P. continue à entretenir d’étroites relations avec la presse spécialisée, notamment la revue « Synapse », dont notre Président est membre du Comité de Rédaction et a des relations suivies avec des maison d’Editions comme les Presses Universitaires de France, les éditions Dunod, Masson et Odile Jacob.

* Notre association souhaite ainsi prendre la place qui lui revient dans les grands débats contemporains et participer pleinement à nourrir une réflexion de qualité sur la cause psychiatrique.

C’est en ce sens qu’ont été organisées différentes conférences ou colloques comme :

1- Le 25 avril 2002 avec le Docteur Jean-marie BOBILLO, Psychiatre des Hôpitaux, Chef de Secteur, Expert à l’Agence Nationale d’Evaluation en santé (A.N.A.E.S.)
L’accréditation est-elle psychiatriquement correcte ?

2- Le 20 octobre 2002 le colloque sur Médecine, Psychiatrie et Justice avec Pierre TRUCHE, Philippe BRENOT, Boris CYRULNIK Pierre TRUCHE :
« la mission du Juge et celle du Médecin ne devraient pas être confondues », publié in Synapse, 2003.

3- Le 30 avril 2003 le Docteur Bernard CORDIER (Paris)
Les Troubles des conduites sexuelles au regard de la loi de 1998

4- Le 12 novembre 2003 avec le Professeur Jean-Marc ELCHARDUS (Professeur de Criminologie et de Médecine Légale à L’Université Lyon I)
Les Soins obligés

5- Le 3 mars 2004 avec le Professeur Jean-Didier VINCENT (Chercheur au C.N.R.S., Membre de l’Institut, Paris, l’interview parue dans Synapse, janvier 2004)
La Neurophysiologie du plaisir

6- Le 12 mai 2004 avec le Docteur Louis-Pierre JENOUDET (Chef du Service de Médecine Interne au Vinatier, Lyon)
La médecine Psychosomatique est-elle dans l’impasse ?

7- Le 17 septembre 2004 avec les Professeurs Jacques FABRY (Lyon), Jean-Louis BALMES (Nîmes), Martine DAOUST (Amiens)
Peut-on définir une politique de prévention de l’alcoolisme ?

8- Le 27 mai 2005 avec le Professeur Sophie de MIJOLLA-MELLOR (Sorbonne/Paris VII)
L’Archaïque

9- le 6 octobre 2005 avec le Professeur Liliane DALIGAND (Professeur de Médecine Légale et Victimologie à l’Université Lyon I, interview parue dans Synapse, 2006)
L’enfant et le diable, à propos de la pédophilie

• Et de Colloques, dont le 1°, le 20 octobre 2002, a été consacré aux rapports Médecine, Psychiatrie et Justice, avec la participation des Professeurs Boris CYRULNIK et Philippe BRENOT ainsi que de Pierre TRUCHE, 1° Président Honoraire à la Cour de Cassation,
• Celui de mai 2007 a eu pour thème « La Passion ».

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Nous vivons un nouveau moyen Age. Nos sociétés modernes ne sont-elles pas devenues parricides ? L’urgence consommatrice qui nourrit et remplit sans qu’il n’y ait de sevrage possible peut-elle encore évoquer le sein ? Ou ne doit-on pas considérer que l’objet risque d’être détruit, consumé et brûlé dans la frénésie du tout, tout de suite et tout entier…
Cet objet adoré, haï et détruit, ne nous détruit-il pas aussi en retour, dans une addiction qui nous contraint là où notre liberté défaille ?
Cette oralité dévorante semble évoquer plutôt la rage de se remplir, la crainte du vide et l’urgence à incorporer un objet partiel devenu proie. Objet qui ne s’inscrira pas dans la durée.
Comme Saturne dévorant ses enfants ou le tonneau des Danaïdes. Ne peut-on alors émettre l’hypothèse qu’une phase schizo-paranoïde incomplète et sans doute hâtée n’a pas véritablement permis le passage à l’élaboration de la phase dépressive ?
En d’autres termes, la métaphore paternelle qui prononce l’interdit n’a pas pu jouer, le sevrage est rendu impossible.
Ce qui explique le refus de la frustration et le déni de la castration dans nos modernes sociétés.
Si seul le processus primaire et arbitraire du principe de plaisir est à l’œuvre, il faut alors considérer que le principe de réalité est forclos.
Ce qui expliquerait
- l’incapacité à différer du psychopathe,
- la violence de l’intransigeance,
- la manipulation
- et l’usure des soignants qui se vit dans la clinique transférentielle de la dévoration psychotique ou de la jouissance.

Et bien souvent le risque de rejet ou d’abandon auquel se confrontent malgré eux nombre de nos patients à trop tester leurs objets familiers.
En ce sens, ne peut-on pas dire qu’il existerait une violence archaïque qui renverrait à ce qui est très ancien, à ce qui n’est pas métabolisé et à la destructivité, au point de rendre impossible toute consolation ?
Toutes ces questions sont loin d’épuiser la réflexion sur la théorisation et la créativité en psychiatrie. C’est le but de l’A.N.R.E.P. que de participer aux grands débats de notre société en refusant l’esquive et la répétition qui empêchent la pensée.

Docteur Dominique BARBIER
Président de l’A.N.R.E.P.


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